Le blog de nina

Voilà déjà 2 heures que nous roulions, sur cette autoroute qui n’en finissait plus. Sous cette chaleur d’été engendrant une sorte de torpeur moite, le temps commençait à se faire long. Ils gardaient le sourire, et j’aimais à penser qu’ils étaient tous excités.

Nous étions ensembles, c’était comme un éveil des sens permanent, d’inavouables sensations toujours à fleur de peau. Il arrivait qu’un regard d’eux, qu’un léger mouvement, une attitude, un sourire parfois, arrive à m’émoustiller. C’était très curieux et je ne m’en lassais pas.
Je découvrais depuis peu avec eux que l’amour n’était pas qu’un bien être de l’âme, mais aussi une variation de tension permanente de mon corps qui ne cessait de passer de l’état de calme serein, a celui de très légère tension des sens, puis de forte excitation, parfois insoutenable, menant à ce besoin de les sentir très fort en moi.

Avec eux à côté de moi, j’étais toujours en période d’attente, malgré moi bien souvent. Cette sorte d’attente inconsciente d’un geste d’eux, d’un regard, était devenue l’essentiel de ma vie, tout le reste n’étant que plaisirs secondaires. C’était un état inconscient, bien vécu. La Chaleur du moment, le temps qui passait lentement, et cette langueur générée par le ronronnement du moteur m’amenaient à ces pensées, très douces. Nous ne roulions pas très vite, mais suffisamment pour rester sur la voie du milieu de cette Trois voies, doublant parfois de lents et hauts camions dans une ambiance de musique que j’aimais.
Ma robe légère arrivait à mi cuisses et je sentais le très léger courant d’air de la clim, depuis le bas de mes jambes.

Ils aimaient cette robe à petite bretelles faite d’un coton très léger qui savait aussi mettre en valeur ma poitrine qu’ils adoraient.
Elle formait un décolleté qui découvrait le haut de mes seins, en dessinait la profondeur, respectant au détail près leurs courbes, rendant aux yeux les plus curieux un effet d’indécence.

L’envie me vint d’intensifier cette apathie, et doucement, d’un mouvement de mes pieds, j’ôtai mes chaussures et remontai légèrement le bas de ma robe, me découvrant ainsi jusqu’en haut mes cuisses

Il y avait entre mon chauffeur et moi comme des signaux d’excitation sensuelle, aussi petite soit-elle, il les détectait.
Ce simple, imperceptible mouvement de mes pieds, nus maintenant, avait alerté son radar intime, en veille depuis le matin. Sa main quitta le volant et pris la mienne.  Ce geste simple me faisait toujours un curieux effet, car lorsqu’il me prend la main, ce mouvement à lui seul constitue toute une opération. Je me rappellerai toujours la première fois qu’il m’avait fait cela.
C’est une suite de gestes lents, faite de doigts qui s’approchent des vôtres, qui les touche d’abord, comme un contact électrique établi, très léger, puis il place votre main paume vers le haut et ses doigts, de leur bout seulement, effleure les vôtres. Puis doucement il place la paume de sa main au contact de la vôtre, et vous en sentez la chaleur.
La lenteur du geste fait que vous vous sentez imprégnée petit à petit, et je crois que c’est cela qui en fait la force ressentie. Le second assis à l’arrière n’en perdait pas une miette très attentif à toute la scène. Lorsque votre main est dans la sienne, vous vous mettez à croire à une sorte de puissance extraterrestre dont l’effet produit ressemble à un invisible fluide qui s’échange.
Je me suis toujours demandée qui lui avait appris cela, et au bout du compte me suis dit que ces choses-là ne s’apprennent finalement pas.
Le fluide m’imprégnait, en tous cas, et il avait dosé le pouvoir finement, sans grande pression de nos mains…

Je fermai les yeux… Comme je les connaissais, ces hommes… je savais maintenant qu’à tout moment, il allait déplacer ses doigts, et la question du moment était de savoir à quel endroit de mon corps j’allais sentir un nouveau contact.

Cela ne tarda pas. Lorsqu’il posa sa main sur le haut de mon genou gauche, j’écartai imperceptiblement mes cuisses, et quand sa main remonta lentement jusqu’à remonter ma robe encore un peu, je me dis que le fait de n’avoir pas mis de culotte ce jour-là avait été une bonne idée.

Le contact de sa main sur le haut de ma cuisse avait ceci d’agréable qu’il déclenchait une zone de chaleur sur tout le bas de mon corps. Il déplaçait sa main doucement, caressant maintenant la partie inférieure de mon ventre sous la robe.
Il faisait cela bien et je fermai définitivement les yeux, me laissant transporter dans ce monde des sens qu’il m’avait appris à bien connaitre.

 

Mes jambes s’écartaient davantage, instinctivement sans doute, laissant à sa main le loisir de se transformer en contacts de doigts, plus précis, lorsqu’ils descendirent cette fois ci sur l’intérieur de ma cuisse.

Malgré notre intimité sans faille, je suis toujours un peu gênée lorsque je sens mon corps réagir à ce point a ses caresses, quant au simple contact de ses doigts cette humidité se crée malgré moi.

 Il avait dégagé le bas de mon ventre, bien visible maintenant, et mes cuisses écartées lui laissaient libre de choix de ses mouvements. Le parcours de sa main, depuis mon ventre jusqu’au haut de mon clitoris en écartant doucement mes lèvres était d’une redoutable précision, et lorsqu’il s’en saisi entre ses doigts je frémis un peu.

 Ce contact fait d’un léger mouvement de va et vient m’en faisait sentir la fermeté autant que mon degré d’excitation.
Je commençais à mouiller sérieusement, mais lui n’avait pas commencé cette exploration plus intime que mon corps n’allait pas tarder à réclamer malgré moi.

 Je crois que me trouver ainsi, pieds nus, dénudée jusqu’au bas ventre, les rayons du soleil au travers du pare-brise affleurant mon sexe offert, décuplait les sensations ressenties.
Je m’abandonnai davantage, les yeux fermés lorsque ses doigts furent plus précis, s’insérant lentement en moi, toujours sous forme de caresse, sans vraiment me pénétrer.

 Puis je le sentis remonter et dégager mon clitoris jusqu’à le mettre à nu, c’est là que j’eu mon premier gémissement, car le contact de son doigt maintenant complètement mouillé sur le bout de mon clitoris commençait à me procurer cet indéfinissable plaisir qui ne se quantifie plus, tant il est fort. Il me parcourait ainsi et je commençais à ressentir ce besoin, bien plus qu’une simple envie, de pénétration. Il le savait et s’attachait à faire durer ces choses-là. La caresse de mon clitoris, les mouvements de ses doigts sur mon extrémité, alternant la lenteur à de petits mouvements rapides, malmenaient mes sens, amenant le désir aux limites du besoin impérieux. Il savait qu’il pouvait m’amener à jouir rien qu’à ce jeu, il savait aussi parfois s’arrêter, me laissant pantelante, presque frustrée, un désir fou au fond de mon corps, mon intimité ruisselante et mes sens en feu. Je ne me doutais pas qu’il allait donner ce jour-là à mes sensations une dimension nouvelle, par un détail d’environnement pour moi inattendu.

 Mais en attendant, le plaisir que je ressentais commençait à monter terriblement, alors qu’il s’ajoutait à mon imaginaire cette photographie du bas de mon corps ainsi nu jusqu’au ventre, les cuisses maintenant bien écartées, offerte au soleil. Cela dura longtemps, et je souris doucement à la pensée de certaines de mes amies qui ne connaissaient pas encore tous ces plaisirs

ils m’avaient, au fil du temps passé ensembles, amenés à donner une autre dimension aux plaisirs des sens, dimension ou l’acte sexuel en lui-même n’est pas un aboutissement, mais qu’un des multiples dérivatifs du plaisir que nous offre nos corps.
Avec eux, le plaisir est avant, il est aussi après, capables qu’ils sont de vous amener à un orgasme puissant, en même temps que de jouir en vous, de se retirer lentement, puis de continuer à vous caresser, a vous exciter de leurs baisers, à vous faire rester sur cette crête de la vague de l’orgasme déjà atteint, puis de leurs baisers les plus impudiques vous ramener à des sommets du plaisir jusqu’à jouir encore.

Ces pensées ajoutées à l’effet de ses caresses du moment m’amenaient aux limites du plaisir, et je tentais de combattre l’arrivée de spasmes, tant les sensations de plaisir extrême devenaient fortes. C’est le léger ralentissement de la voiture qui me fit entrouvrir les yeux.
La tête penchée vers lui, c’est son sourire qui attira mon attention.
Son regard pénétra le mien quelques secondes, puis s’orienta vers ma droite tout en me rassurant d’une mimique des lèvres, m’incitant à regarder aussi. Alors je le fis, toujours empreinte de ma langueur sensuelle.
À ma droite un énorme camion qu’on aurait dû dépasser depuis longtemps, mais il avait ralenti.
C’est lorsque je relevai la tête que je sursautai. Au volant du camion: Un Camionneur, avec des yeux exorbités me fixé.
Mon chauffeur me plaqua la main bien à plat sur le ventre, m’interdisant de bouger.
L’homme au volant souriait, à seulement 2 ou 3 mètres de moi, regardant alternativement la route devant lui, ou moi.

Mes mains se crispèrent et je cherchai son regard que je ne trouvai pas, tout en n’arrivant pas à vraiment sortir de la torpeur sensuelle très avancée dans laquelle il m’avait mise. Le camionneur regardait mon corps presque nu.

 L’autre ami assis à l’arrière a commencé à  caresser ma poitrine, à travers ma robe puis à faire glisser doucement les bretelles. Très lentement ses mains se sont infiltrées avec délicatesse sous le fin tissu, déclenchant des frissons dans tous mon corps, et faisant ériger mes tétons sous ses doigts. Puis il a baissé le haut de ma robe jusque ma taille dégageant ainsi toute ma poitrine. Puis se penchant au-dessus de moi a réglé le par soleil pour m admirer dans le miroir de courtoisie, et profiter de toute la scène avec le chauffeur son ami
Les doigts du chauffeur avaient repris leurs caresses et me maintenaient à la limite du plaisir, tout près de l’orgasme.
Impossible de quitter cet état extrême, où le plaisir dominait, où chaque passage des doigts sur le bout de mon clitoris complètement découvert me déclenchait des mouvements incontrôlés du bas ventre, où malgré moi je me mordais les lèvres, maintenant sous les yeux de cet inconnu qui souriait. Je vis qu’il comprenait le coté non-ludique de la situation, je ne jouais pas, j’étais dans un monde à part, et il le savait.
En fait le désir d’être pénétrée s’imposait, cette caresse folle du Clitoris m’avait excitée au plus haut point, et l’envie de sentir en moi quelque chose de dur devenait un besoin, cela devenait insupportable.
Il me connaissait tellement. Il savait mon état. Il m’amenait à la limite de l’orgasme, et au fil de mes contractions s’arrêtait, puis reprenait lentement. Il pouvait me maintenir dans cet état pendant des heures, s’il le voulait.
C’était maintenant le regard figé du Camionneur qui me fascinait.
En Professionnel, il avait copié la trajectoire de son camion, et ne regardait presque plus devant lui, se basant sur notre voiture.
Il devait voir les spasmes de mon ventre sous les effets du plaisir sans jamais l’atteindre vraiment.
Je mouillais comme jamais, et c’est avec les yeux seulement entrouverts que de ma bouche s’échappait comme un râle.

La présence d’un tiers dans notre intimité  décuplait mon plaisir, et j’étais très loin de m’imaginer l’idée qui venait de germer dans le cerveau de mes amis.

C’est vrai qu’il y eu de la déception lorsqu’ il accéléra mettant fin à cette situation déroutante.
Toujours excitée au-delà du supportable, les yeux dans le vague, je devais avoir l’air d’une nana complètement shootée à je ne sais quoi, surtout que je commençais à me dire que je venais de vivre un moment à la fois troublant, excitant, certes, mais où la part d’embarras n’avait d’égal que la part de plaisir supplémentaire que cela avait apporté.

Je ne me rendis pas compte tout de suite que nous avions  pris une bretelle de dégagement menant à une aire de repos. La voiture ralenti et je pris à peine conscience de la condition semi inconsciente dans laquelle j’étais, étant sûre que j’aurai été radicalement incapable de me lever, et de marcher, par exemple.
La voiture s’arrêta, et sans arrêter ses terribles attouchements fit quelque chose de curieux : il verrouilla les portes.

Il mit enfin son autre main sur mon corps en feu, faisant cette fois ci remonter complètement ma robe jusqu’à ma ceinture, le bas rejoignant ainsi le haut, mon vêtement le faisant plus qu’une ceinture autour de la taille.
J’avais le bout des seins irrité, mal à l’estomac, de légers tremblements dans les jambes me prenaient parfois, le sexe brûlant, et l’entrejambe complètement mouillé.
Je m’étonnais des regards appuyés de mes amis vers… les rétroviseurs…et du fait que ces regards n’étaient pas inquiets, pas de ceux qui craignent d’être surpris, mais plutôt comme une attente qui … ne se fit pas attendre longtemps.

J’entendis plus que je ne vis l’énorme Camion s’arrêtant assez loin de nous, et lorsque je sursautai au bruit de pas crissant sur le gravier du parking, l’ami assis derrière moi me fit tourner et  m embrassa tandis que mon chauffeur recommençait ses caresses.

Ses lèvres sur les miennes me renversèrent lorsqu’en même temps des doigts s’enfoncèrent en moi doucement.
Ils procédaient par de lents va et vient, de la langue pour l’un dans ma bouche empêchant ma respiration de ses baisers, et des doigts pour l’autre dans mon sexe.
Je me sentais folle d’excitation, de désir, d’envie de jouir. La présence de cet inconnu devenait à la fois secondaire et importante.

Me savoir nue sous ses yeux, à quelques centimètres de ses mains, de ses yeux, moi-même n’osant regarder où il était exactement, et ne contrôlant pas exactement ni mon corps ni mon esprit, j’étais sous l’entière domination de mes amis.

Il dégagea lentement son visage mettant fin à ce long baiser pour caresser mes seins et me laisser voir le camionneur, sans que l’autre ne cesse ses caresses.
Je vis le camionneur. Mon Dieu qu’il était prêt, tout près de moi, juste séparé par la vitre, son visage a 50 cm de mon ventre il ne regardait pas, il détaillait l’intérieur de mes cuisses ruisselantes maintenant.
Seules nos portes verrouillées me séparaient de cet inconnu dont je ne voyais pas les mains, cachées à mon regard.

Il s’était un peu détaché de mon corps sans arrêter sa douce caresse.
C’est alors qu’il retira ses doigts de moi lentement, me laissant à mes mouvements du bassin totalement incontrôlés.
Il caressa à nouveau mon Clitoris tout en écartant mes lèvres, m’offrant au regard du Camionneur dans ma plus profonde intimité.

Je fus surprise d’écarter mes cuisses davantage tandis que je voyais l’homme reculer juste un peu, le temps de réaliser qu’il tenait son sexe a la main.
À 30 cm de mon visage, au travers de la vitre se tenait ce sexe tendu que l’inconnu massait doucement. L’effet produit fut des plus curieux : à la fois l’envie de toucher, l’envie de sexe.
Ma main gauche chercha et tomba directement sur ce quelque chose de terriblement ferme, dur et doux à la fois, chaud dans ma main.
Je tenais le sexe de mon ami, regardant fascinée celui d’un autre dont le gland se dégageait au rythme du mouvement de sa main.
La chaleur du creux de mon ventre devenait insupportable, l’envie, non… le besoin d’être pénétrée par un sexe d’homme, dur, chaud, circulant en moi devenait impérieuse.

Mon chauffeur imperturbable me regardait simplement, avait arrêté de me toucher, écartant simplement davantage mes cuisses, m’offrant littéralement au regard de notre inconnu devenu complice.
J’étais incapable de dire un mot, j’étais complètement dépassée par la situation, par le désir, le sentiment qu’un brin de folie s’était emparé de moi, Lorsqu’il prit ma main droite inactive et le plaça sur mon sexe lentement.
Il me caressait sans me toucher, par l’intermédiaire de mes doigts.

Je me rendis compte à quel point j’étais trempée et le contact de mes doigts sur mon clitoris abandonné depuis seulement quelques secondes fut comme une déflagration dans le bas du ventre.

La sensation du touché du sexe de mon ami, dur comme il l’avait rarement été, cette chaleur irradiante vers ma main , les yeux rivés sur le gland du sexe de cet autre homme seul dehors, puis la main droite au contact de ma moiteur, et l’imagination en feu, ça n’est qu’en quelques caresses adroites que je fus envahie par un orgasme d’une puissance sans égal, presqu’une douleur de cette si longue attente, un cri incontrôlé qui m’échappa en même temps que je vis le sperme apparaître au gland de notre voyeur maintenant accompli.

Je fermai les yeux, ayant peine à croire la réalité de ce que je vivais, envahie d’une immense fatigue.
Je ne sus pas vraiment la suite, ne revenant à la réalité que lorsqu’il remit le moteur en marche.
Encore trempée, épuisée, je ne bougeai pas la tête, simplement tournée vers l’extérieur.
Il effectua sa marche arrière, et j’eu à peine le temps d’échanger un sourire léger avec notre complice d’un moment.

 

 

Sam 6 déc 2014 Aucun commentaire